vendredi 20 novembre 2015

Davila, la candidate de la commune de Man

Kouassi Juste Davila est la seule candidate de la commune rurale au concours impact tour. Il faut dire que même si  beaucoup de femmes s’y mettent, ces cas restent rares ou largement inférieurs (comparativement aux hommes). Cette situation n’empiète pas sur la qualité des productions. J’ai rencontré Ruth pour être mieux imprégnée de ses activités.
Juste  âgée de la vingtaine, a étudié l’agronomie. Une fois cette formation terminée, elle a décidé d’entreprendre suite à une autre formation sur l’entrepreneuriat. Elle travail depuis quelque mois sur une start-up dénommée ‘’AgriConserve’’. Spécialisé dans la transformation de tubercule.

Juste a souhaité participer au concours impact tour pour mobiliser des ressources financière pour acheter des machines et s’installer réellement et pouvoir satisfaire ses grosses commandes.  Avec des ressources limitées, son marché aussi l’est. Bien que le niveau de son business ne soit pas celui escompté, l’activité lui apporte des bénéfices qu’elle réinvesti.

Samuel, un model d’entrepreneuriat

Quand l’agriculture rend autonome
A 20 ans, Samuel Dionmandé se lance dans l’entrepreneuriat, il fait l’élevage des porcs de depuis 10 ans. Questionné, il raconte ses débuts : « j’ai voulu très tôt être autonome. Et comme j’avais comme passion l’élevage, je me suis lancé. J’ai commencé quant j’étais au secondaire et que j’ai constaté malheureusement que mes parents ne pouvaient plus me payer les cours»..
Une visite dans sa petite ferme, située dans le quartier de ….., commune rurale de Man. Dans une grande cour, je vois à gauche quelques billons de feuilles de laitues. Une fois cette partie de la ferme dépassée, vient celui des porcs. Les plus jeunes porcs sont dans la porcherie droite tandis que les plus âgées se trouvent dans celle de gauche. Au fond se trouve une petite chambre qui sert de maternité.
 « Je ne compte pas m’arrêter là » martèle l’éleveur. Il poursuit en projetant : « mon projet à long terme est d’avoir une grade ferme avec plus de 1000 têtes».
Au delà de la passion, l’élevage permet à Samuel de subvenir à ses besoins personnels. Il arrive à économiser aussi dans le but d’acheter un terrain d’ici la fin de l’année. Avec ces économies, il compte aussi rembourser son ami qui l’a aidé pour le financement de début.
Des projets d’accord mais le financement d’abord !
S’agissant des difficultés rencontrées dans son activité, l’éleveur répond : «d’abord il y a le financement qui pose problème. J’ai parcouru pas mal de structures pour un prêt mais en vain. Certaines structures me promettent même de passer dans ma ferme mais je les attend et les appelle sans réponse. »
L’autre difficulté est la main d’œuvre selon Samuel. Il gère seule sa ferme. Une situation difficile, il prend soin des ses bêtes chaque matin. « Parfois ça me prend toute la journée » dit-il.

Il finit par conseiller les jeunes à « ne pas hésité avant d’entreprendre ». Il conclut par ces termes : « Il faut juste commencer et le reste viendra avec le temps et les efforts. Vouloir c’est pouvoir !»

Un triporteur ''brouettigui'' particulier

Dans le marché de Man, un triporteur appelé communément ‘’brouettigui’’ ne passe pas inaperçu avec son français limpide et son look. Porteur de bagage dans le marché il valorise son metier. En botte et un badge au coup ce matin, son style et son niveau de langue attire mon attention. Approché pour son histoire, il m’informe qu’il a est titulaire d’une licence en lettre moderne, fatigué d’écrire des lettres d demande d’emploi, Franck est revenu sur sa terre natale pour se trouver un emploi.
Au début il louait la brouette à un monsieur à 200 F par jour après seulement 10 jours de travail il a achetté la sienne. Son sérieux et son honnêteté on fait son apologie et il est devenu le tripoteur le plus aimé et souhaité de tous. « quant je ne suis pas encore arrivé, il y des femmes qui garde leurs bagages jusqu'à ce que je vienne les porter», à-t-il dit.
Quant xa ne marche pas je gagne 6 000 par jours, quant xa marche je gagne 10 000.
Pause petit calcul,
8 000 X 24 = 192 000 ;
10 000 X 24 = 240 000
Un tripoteur qui gagne par mois entre 200 000 et 250 000f.
« Je ne compte pas rester là, je viens d’engager deux jeunes qui travaillerons pour mois… mais je reste sur le terrain… » me dit-il en ironisant.

Au départ, il voulait mobiliser des ressources pour retourner à la capitale et passer un concours, mais face à ces revenus, son choix c’est décliné. Ce jeune homme entend monter son entreprise de tripoteur et gérer le marché de man.


Nous nous sommes séparé par son message pour la jeunesse « il y a pas de saut métier, il faut juste aimer ce qu’on fait et le faire bien. Le reste c’est l’effet de la main invisible ».
Et vous qu’en pensez vous? Laissez-nous vos commentaires!!!

jeudi 19 novembre 2015

Découvre SITA Bamba!



Nous sommes allez à la rencontre de SITA et J'ai gouté aux délicieux jus d’ananas et de et d'orange qu'elle produits. SITA BAMBA est élève au lycé professionnel de Man. Bien que vivant toujours avec ses parents, elle s’est lancé dans la production de jus de fruits. Nous l'avons rencontré pour vous.

Pourquoi le jus ?

il fait tres chaud ici lorsque le soleil est au zènith et mes amies et moi cherchions de quoi nous désalterer. J'ai donc saisie une opportunié.

Par alleurs j'ai eu la chance d'etre formé par ma mère toute jeune à la fabrication du jus ananas, orange, Baobab, orange et de passion. J'ai choisi l'ananas et l'orange à cause de la disponibilité de la matière première dans la zone.

Comment organises-tu ton travail?

Au départ je payais mes produit au marché  chez les bonnes dames. Mais cela revenait un peu cher. Le revenu n’était pas aussi consistant. J’ai alors décidé de m’approvisionner bord champ.  Avant temps, je faisais tout le travail seul avec les cours, il faut bosser pour valider son année. Ce n’était pas facile. J'ai engagé  trois personnes : 2 femmes et 1 hommes qui vont auprès des cultivateurs pour m'approvisionner en matière première.

Processus de production

Nous trions d’abord l’ananas afin de choisir ceux qui sont destiné à la consommation. L’ananas est lavé, découpé, pressé. Et puis le jus reste au feu jusqu’à une certaine température. Après on l’embouteille. Les bouteilles sont achetées à Topka, lavées et stérilisées. Puis nous pasteurisons le jus et on le conditionne. Actuellement c’est uniquement des particuliers qui achètent mes jus. C’est pratiquement le même procédé pour le jus de baobab. L’unité en gros est vendue à 200 FCFA et en détail à 250 FCFA.

Les difficultés rencontrées

Au début c’était la main d’œuvre, mais maintenant ça se règle un peu. Actuellement la plus grande difficulté est l’emplacement. Je suis encore à la maison chez les parents, ce n’est pas trop bien, il faut tout un travail préliminaire avant de commencer la préparation parce qu’il faut que j’isole complètement le lieu. Je cherche un bon emplacement pour poser vraiment la production. Ensuite vient la difficulté financière. Mes parents m’aident beaucoup mais cela ne permet pas encore de rehausser ma production.

Votre revenu

Comme, je vis toujours avec mes parents mon revenu me permet de subvenir à mes besoins personnels. Mais la grande partie est réservée pour mes économies afin d’agrandir ma production.

Vos projets à cour et à long terme

A court terme c’est de pouvoir officialiser le secteur agro-alimentaire. Devenir un vrai grossiste en jus de fruit ou tout autre produit agro alimentaire. C’est de recevoir de la certification  et de pouvoir conquérir le marché local. A long terme, m’installer et avoir une activité dans tous les domaines que peut offrir l’agronomie. Etre une grande entreprise agricole !

Cette campagne a été lancé pour promouvoir les jeunes agriculteurs ruraux  à travers des articles. 

Et vous qu’en pensez vous? Laissez vos commentaires!!!


Réveille-toi jeunesse rurale!!!

Le leitmotiv de cette campagne, est de promouvoir les jeunes entrpreneurs ruraux. Une bataille qui ne peut aboutir sans les jeunes. Depuis ce matin nous pacourons les rue des quartiers de la commune rurale de Man à la rencontre des jeunes entrepreuneur, Nous avons rencontré de nombreux jeunes. Ils sont instruits avec de nombreuses opportunités qui s’offrent à eux. De plus, souvent, un ou plusieurs parents ou devanciers les soutiennent dans leurs entreprises et les encourage (vu l’enjeu). Ces rencontres furent très instructives pour nous et nous sommes fiert de cette jeunesse qui se bat pour l’avenir de la Côte d'Ivoire voire de l’humanité.
Mais cette satisfaction c'est  atténuée quant nous sommes intéressé aux villages de la commune rurale de Man. Arrivé a Dompleu, un village de la commune. Nous avons  eu à rencontrer au moins 30 paysans producteurs de divers cultures : maïs, igname, manioc et le riz. Tout au long de cette aventure j’ai fait une remarque : très peu de jeunes s’impliquent dans la gestion des champs (qui sont dans la plupart des cas l’unique patrimoine de la famille) avec leurs parents. « Dites aux autorités de venir encourager nos enfants à rester au village afin de nous aider. Beaucoup d’entre eux partent en aventure ou en ville », s’est plaint un vieil homme auprès de Nous.

 Il m’a raconté qu’il a un champ de 4 hectares et qu’il n’arrivait plus à le gérer seul. Il se voit donc dans l’obligation de solliciter les services des manœuvres contre une rémunération.
Je comprends finalement qu’il y a un sérieux problème au niveau des jeunes ruraux. En effet, ces jeunes ne sont pas la plupart du temps instruits ou ont à peine le CEP (Certificat d’Etude Primaire) et n’auront donc jamais la chance de venir sur ce blog (et sur internet en générale) puisque l’information dans les zones rurale circule majoritairement de bouche à oreille ou à la rigueur par la radio. Ces jeunes ne sauront sûrement jamais les opportunités existantes dans le domaine agricole. Ces jeunes ne savent pas qu’ils doivent remplacer leurs parents fatigués dans les champs : ils ne savent pas que c’est tout un pays, toute l’humanité qui en dépend. Ces jeunes pensent qu’en ville la vie serait plus rose. Ces jeunes envisagent une vie meilleure sur motocyclette ‘’Bajaj’’* achetée grâce à l’argent reçu à la vente de leur terrain hérité. Cette même moto ‘’Bajaj’’ leur servira de taxi moto une fois en ville : c’est l’exode rurale.
La jeunesse rurale est celle qui a le plus besoin de notre attention. Elle a besoin de savoir ce que s’est qu’entreprendre. Elle a besoin de savoir que des milliers de personnes comptent sur elle pour survivre. Elle a besoin d’avoir des notions de leadership même s’il le faut en langues nationales. Alors nous encourageons les radios communautaires, les radios rurales, les radios associatives à tenir le coup. Elles doivent trouver les bonnes stratégies. La radio communautaire doit désormais être un relais entre la population et les informations de la toile. Si internet gagne du terrain dans les zones urbaines, ce n’est pas le cas dans les zones rurales.
Nous faisons un clin d’œil aussi  autres associations agissant en faveur des jeunes des zones rurales.
Merci d’agir en faveur de la jeunesse rurale
Et vous qu’en pensez vous? Laissez vos commentaires!!!

Réveille-toi jeunesse rurale!!!

Le leitmotiv de cette campagne, est de promouvoir les jeunes entrpreneur ruraux. Une bataille qui ne peut aboutir sans les jeunes. Depuis ce matin nous pacourons les rue des quartier de la commune rurale de Man à la rencontre des jeunes entrepreuneur, Nous avons rencontré de nombreux jeunes. Ils sont instruits avec de nombreuses opportunités qui s’offrent à eux. De plus, souvent, un ou plusieurs parents ou devanciers les soutiennent dans leurs entreprises et les encourage (vu l’enjeu). Ces rencontres furent très instructives pour nous et nous sommes fiert de cette jeunesse qui se bat pour l’avenir de la Côte d'Ivoire voire de l’humanité.
Mais cette satisfaction c'est  atténuée quant nous sommes intéressé aux villages de la commune rurale de Man. Arrivé a Dompleu, un village de la commune. Nous avons  eu à rencontrer au moins 30 paysans producteurs de divers cultures : maïs, igname, manioc et le riz. Tout au long de cette aventure j’ai fait une remarque : très peu de jeunes s’impliquent dans la gestion des champs (qui sont dans la plupart des cas l’unique patrimoine de la famille) avec leurs parents. « Dites aux autorités de venir encourager nos enfants à rester au village afin de nous aider. Beaucoup d’entre eux partent en aventure ou en ville », s’est plaint un vieil homme auprès de Nous.

 Il m’a raconté qu’il a un champ de 4 hectares et qu’il n’arrivait plus à le gérer seul. Il se voit donc dans l’obligation de solliciter les services des manœuvres contre une rémunération.
Je comprends finalement qu’il y a un sérieux problème au niveau des jeunes ruraux. En effet, ces jeunes ne sont pas la plupart du temps instruits ou ont à peine le CEP (Certificat d’Etude Primaire) et n’auront donc jamais la chance de venir sur ce blog (et sur internet en générale) puisque l’information dans les zones rurale circule majoritairement de bouche à oreille ou à la rigueur par la radio. Ces jeunes ne sauront sûrement jamais les opportunités existantes dans le domaine agricole. Ces jeunes ne savent pas qu’ils doivent remplacer leurs parents fatigués dans les champs : ils ne savent pas que c’est tout un pays, toute l’humanité qui en dépend. Ces jeunes pensent qu’en ville la vie serait plus rose. Ces jeunes envisagent une vie meilleure sur motocyclette ‘’Bajaj’’* achetée grâce à l’argent reçu à la vente de leur terrain hérité. Cette même moto ‘’Bajaj’’ leur servira de taxi moto une fois en ville : c’est l’exode rurale.
La jeunesse rurale est celle qui a le plus besoin de notre attention. Elle a besoin de savoir ce que s’est qu’entreprendre. Elle a besoin de savoir que des milliers de personnes comptent sur elle pour survivre. Elle a besoin d’avoir des notions de leadership même s’il le faut en langues nationales. Alors nous encourageons les radios communautaires, les radios rurales, les radios associatives à tenir le coup. Elles doivent trouver les bonnes stratégies. La radio communautaire doit désormais être un relais entre la population et les informations de la toile. Si internet gagne du terrain dans les zones urbaines, ce n’est pas le cas dans les zones rurales.
Nous faisons un clin d’œil aussi  autres associations agissant en faveur des jeunes des zones rurales.
Merci d’agir en faveur de la jeunesse rurale
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Campagne "moi jeune entrepreneur rural"



Du 19 au 21 Novembre 2015 suivez ici la Campagne ''Moi Jeune entrepreneur rural
'' qui se déroulera dans la commune rurale de Man. Cette campagne vise à créer la visibilité sur les activités de jeunes entrepreneurs de cette partir de la Côte d'Ivoire profonde.
Notre équipe ira à la rencontre des jeunes entrepreneurs ruraux qui impact leur milieu  pour produire des articles sur leurs initiatives et les publier sur la page dédié à cet effet.